Bordeaux est arrivée en tête des villes les plus attractives de France pour la 4ème fois. Ce n’est pas pour rien ! La qualité de l’écosystème festif et culturel qui anime la capitale girondine n’a pas d’égale dans les villes de taille équivalente. Cette ville étudiante assiste à la naissance d’un nombre impressionnant de collectifs, groupes, et adeptes de musique en tous genres. Il y a 30 ans, le rock était au cœur de la dynamique musicale de la ville, voyons ce qu’il en est aujourd’hui !
Bordeaux place forte du rock français :
Comme la plupart des ports de l’atlantique, Bordeaux voit depuis 30 ans naître des groupes qui marquent le rock français et parfois même le rock mondial. François Vidal est l’une des figures de cet enthousiasme historique des bordelais. Le programmateur du bar rock mythique des années 80/90 : « Le Jimmy », fondateur de « Relâche » et « Allez les filles » à clairement amené sa patte au mouvement. Nous n’étions pas de ce monde pour en témoigner, mais la ville accueillait à cette époque un nombre fou de concerts.
Cette tendance est loin d’être morte ! Aujourd’hui encore nombreux sont les lieux, plus ou moins atypiques, qui accueillent des concerts où se rôdent les pointures de demain. Des établissements comme la Voûte, El chicho, Le Fiacre, Le VOID et bien d’autres font encore rayonner l’amour du rock et de tous les styles qui s’en sont inspirés : garage, métal, post-punk etc…
Le Bordeaux Rock Festival est une autre preuves que le rock se porte bien à Bordeaux. Il fêtera cette année sa 15 ème édition, et n’est pas prêt de disparaître.
La nouvelle génération à de quoi s’inspirer. Il est facile de rêver quand on sait que la ville à vu naître des artistes comme Gamine, Noir Désir et Kid Pharaon. La nouvelle génération à plus de mal à connaître le succès de ses prédécesseurs même si le virage pop, alternatif pris par certains à permis à des groupes comme pendentif de s’offrir une belle notoriété.
Bordeaux et la musique électronique, un amour compliqué !
La Belle endormie a très vite eu envie de s’approprier l’univers de la house et de la techno mais on peut dire sans minimiser les faits, que l’osmose entre les acteurs publiques et les amateurs de son a mis du temps à se construire. Ce n’est pas faute d’avoir essayé ! Les anciens pourront témoigner que bien des clubs on tenté l’exercice ! Le Chat bleu, 4 sans, Le Bootleg, nombreux sont les établissements qui s’étaient mis en tête de faire rayonner la musique électronique au royaume du vin et des « bobo-snob » comme sont parfois perçu les bordelais. Malheureusement tous ont connu le même sort. Décentes de polices, fermetures administratives, difficile pour les gérants de ces établissements de maintenir le cap sous la pression et les sanctions de la mairie.
Heureusement, Bordeaux rattrape son retard. Depuis une petite dizaine d’années, la prog bordelaise monte en gamme et s’approche de plus en plus de l’univers que peuvent proposer des villes comme Lyon où Nantes. L’ouverture de l’Iboat, qui est aujourd’hui une boite reconnu dans le milieu n’y est pas pour rien. Le bateau est aussi à l’origine du « Hors Bord Festival », premier festival de musique électronique à Bordeaux, aujourd’hui transformé en Ahoy.
Mais l’Iboat est loin d’être le seul acteur responsable de la transition qui s’effectue depuis quelques années. Maintenant que la mairie de Bordeaux se montre bienveillante avec les organisateurs d’événements où les platines dictent le tempo, différents collectifs animent la vie culturelle et festives de la ville. Pour le plupart assez jeunes (5/6 ans pour les pionniers), les collectifs que sont Tplt, CIAO !, L’Orangeade, Super Daronne, A l’eau, Les Viatiques, Bordeaux Open air et d’autres, sont aujourd’hui incontournables dans le paysage bordelais. Ils animent la ville été comme hiver avec des événements souvent abrités dans des lieux atypiques où règne une convivialité et un amour du son bien particulier. Ces tourneurs de disques commencent même à être convoité par des festivals et des clubs parisiens, rochelais ou autres.
Ce n’est pas encore Berlin, mais Bordeaux arrive en force pour s’imposer comme un bastion de la musique électronique et n’aura bientôt plus grand-chose à envier aux autres métropoles françaises.
Rock, musique électronique ou les deux, une chose est sure, les bordelais aiment la musique, et ça s’exprime par une offre événementielle qui fait envie. Pour ceux qui ne veulent plus trembler à l’idée de rater un événement qui n’est pas apparu sur leur fils d’actualité Facebook, téléchargez notre application, tout y est 😉
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